Les vitamines dans l'alimentation du cheval - Horse Nutrition Project

Les vitamines dans l’alimentation du cheval

Les vitamines sont des molécules organiques primordiales pour le bon fonctionnement du métabolisme du cheval. La synthèse endogène (par l’organisme lui-même) est bien souvent insuffisante pour couvrir les besoins de l’organisme. Il est donc nécessaire d’apporter les vitamines par l’alimentation chez le cheval.

Les vitamines sont classées en deux groupes sur base d’une de leurs propriétés physiques : la solubilité dans l’eau ou l’huile. On parlera ainsi de vitamines hydrosolubles pour les vitamines du groupe B (8 vitamines actuellement reconnues) et la vitamine C, et on parlera des vitamines liposolubles pour les vitamines A, D3, E et K.

Les besoins physiologiques de base en vitamines hydrosolubles sont relativement bien déterminés chez le cheval. Par contre, les besoins en vitamines liposolubles et les besoins supplémentaires du cheval athlète sont moins bien définis. Il est donc important d’utiliser des apports de sécurité raisonnables.

Production d'un complément en vitamines pour les chevaux

La vitamine A

En association avec le zinc dans la synthèse de nombreux médiateurs protéiques, elle est impliquée dans le développement de tous les tissus. Elle est essentielle à la formation du squelette et participe donc activement à la croissance.

Elle intervient également au niveau de la spermatogenèse, l’ovulation, l’implantation et la croissance fœtale. C’est pourquoi l’évaluation des apports en vitamine A, dans la ration des reproducteurs, est une des pistes à investiguer en cas d’infertilité.
La vitamine A commande également la production des anticorps et participe à l’intégrité des épithéliums jouant ainsi un rôle protecteur contre les infections.

Les besoins en vitamine A du cheval dépendent fortement de son statut et s’étendent de 25 000 UI par jour pour le poulain d’un an à 85 000 UI pour un étalon reproducteur de 550 kg.

Les fourrages distribués ne contiennent pas de vitamine A mais du beta carotène appelé aussi provitamine A. C’est le beta carotène qui est responsable de la couleur des fourrages. Le beta carotène doit être scindé par une enzyme dans l’intestin pour devenir de la vitamine A et être absorbé. La teneur en lipides de la ration influe directement sur les apports en vitamine A du cheval puisque cette dernière est liposoluble.

La vitamine D3

C’est l’hormone de la minéralisation osseuse puisqu’elle facilite l’absorption du calcium au niveau de l’intestin et en assure sa fixation sur la trame protéique de l’os. La vitamine D existe principalement sous deux formes : la vitamine D2, aussi appelée ergocalciférol, que l’on retrouve dans les végétaux et la vitamine D3, appelée cholécalciférol, qui se retrouve dans l’organisme du cheval.

La vitamine D2 est abondante dans les fourrages séchés au soleil. C’est d’ailleurs le soleil qui permet l’activation de la vitamine D2 en D3 au niveau de la peau du cheval. Après une activation au niveau du foie et au niveau du rein, on obtient le dihydroxycholicalciférol qui est la molécule active au niveau métabolique. Ainsi les chevaux disposant de foin et d’accès à l’extérieur sont fort peu susceptibles d’être carencés.

Les besoins chez le cheval se situent entre 5000-10000 UI par jour. La vitamine D étant très liée au métabolisme du calcium, les signes de carence et les signes d’excès sont proches de ceux rencontrés en cas d’excès de calcium (calcifications métastatiques, troubles de la croissance…) ou de carence en calcium (élargissement des plaques de croissance, déminéralisation osseuse et déformations des membres).

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La vitamine E

La vitamine E est un terme générique qui regroupe 8 composants naturels. Dans cette famille de 8 composés, il y a deux groupes les tocophérols et les tocotriénols. Dans le groupe des tocophérols, on retrouve l’alpha-tocophérol qui possède le plus grand pouvoir antioxydant et la meilleure biodisponibilité.

L’effet anti-oxydant de la vitamine E empêche la peroxydation des lipides membranaires au niveau cellulaire. Avec le sélénium, le premier rôle de la vitamine E est de maintenir l’intégrité des parois cellulaires dont les cellules musculaires.

Les besoins sont de l’ordre d’1 g de vitamine E par jour, pour un cheval adulte. Selon le degré de carence, on observe des baisses de performance jusqu’à des myopathies d’effort chez l’adulte. Le risque de déficit en vitamine E existe chez le cheval qui ne dispose pas d’un accès suffisant au pâturage et/ou qui consomme des aliments concentrés de mauvaise qualité.

Attention, comme la vitamine D3 avec le calcium, la vitamine E forme avec le sélénium un couple indissociable. Il est donc difficile de distinguer sans un calcul de rationnement si la carence est liée à l’un des deux ou au deux.

La vitamine K

Le principal rôle de la vitamine K chez le cheval est de participer à l’hémostase en permettant la conversion de la prothrombine en thrombine. Elle participe de manière plus secondaire à la calcification osseuse en participant à la synthèse de l’ostéocalcine.

La flore du gros intestin synthétise de grandes quantités de vitamine K qui sont ensuite absorbées dans l’organisme. C’est pourquoi on considère que les besoins exogènes en vitamine K chez le cheval sont faibles. Ils sont estimés à 1 mg de vitamine K par cheval et par jour.

Par contre, dans toutes les situations entraînant une atteinte sévère de la microflore (dérive de flore d’origine alimentaire, infectieuse ou alimentaire) un apport thérapeutique en vitamine K est recommandé.

La consommation de fourrages moisis (notamment ceux riches en trèfle moisi ou en mélilot moisi) dans lesquelles une substance appelée coumarine est transformée en dicoumarol, un antagoniste de la vitamine K, peut entraîner des carences aiguës avec des hémorragies sévères.

La sur-supplémentation en vitamine K dans l’espoir de réduire les saignements respiratoires liés à l’effort n’a démontré aucune amélioration sur les saignements et s’accompagne d’un risque de graves lésions rénales.

La vitamine C

Il est communément admis que le cheval souffre rarement, en conditions normales, de carences en vitamines hydrosolubles. Ce postulat hasardeux repose sur le fait que les apports alimentaires, dans une ration classique chez le cheval, sont suffisants et que la flore intestinale en produit une certaine quantité. Malheureusement, il existe très peu d’études sur le sujet.

La vitamine C est un puissant anti-oxydant intracellulaire, participant à l’homéostasie ostéoarticulaire, elle est impliquée dans la synthèse du collagène et dans l’immunité. Le cheval est normalement capable de synthétiser la vitamine C au niveau du foie. Il n’existe pas de besoin défini chez le cheval.

Le groupe des vitamines B

Les différentes vitamines B sont impliquées dans un grand nombre de réactions métaboliques. Comme il n’y a pas de stockage au niveau de l’organisme, il faut un apport régulier en vitamines B. En conditions normales, la synthèse endogène par la flore intestinale est considérée comme suffisante.

La vitamine B1 ou thiamine et la vitamine B2 ou riboflavine sont des cofacteurs importants de la consommation des glucides et participent à atténuer l’hyper lactacidémie en cas d’effort intense. Elles sont également impliquées dans le métabolisme des lipides.

Les vitamines B3 (niacine), B5 (acide pantothénique), B6 (pyridoxine) et B9 (acide folique) sont des vitamines fortement impliquées dans les réactions enzymatiques, au niveau intra-cellulaire, avec des implications nombreuses dans le métabolisme lipidique, protéique et glucidique.

La vitamine B8, plus connue sous le nom de biotine ou vitamine H, est impliquée avec le cuivre et la méthionine dans la synthèse de la corne des sabots mais aussi au niveau de la kératine des poils et des crins. Elle en améliore la vitesse de pousse et la qualité.

La choline (B9) appartient également au groupe des vitamines B, elle contribue avec la vitamine B1 à la transmission de l’influx nerveux et joue un rôle majeur dans le métabolisme lipidique, protégeant notamment le foie en cas d’excès d’acides gras libres (obésité, syndrome métabolique équin…) dans le sang.

Petite précision, la vitamine B4 n’existe plus vraiment. En fait, l’adénine, une des molécules nécessaires à la synthèse de l’ADN, était historiquement classée dans les vitamines du groupe B. Cette classification n’est plus à l’ordre du jour. C’est un peu le même principe pour l’inositol appelé à tort vitamine B7.

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